La réflexologie faciale (Dien Chan)
Méthode développée plus récemment, la multiréflexologie faciale a commencé à être utilisée en tant qu’outil thérapeutique au milieu des années 70, en clinique, au Vietnam. Elle trouve toute sa place dans l’aide au traitement de la douleur et aux traitements symptomatiques (dérèglements fonctionnels) : maux de tête, douleurs musculaires, lumbagos, entorses, troubles circulatoires… Elle agit également dans la régulation de différents troubles : accompagnement de la fatigue, insomnie, stress, anxiété, aide à la préparation d’examens scolaires, aide à la préparation physique des sportifs, accompagnement dans le cas de longues maladies… C’est une technique très accessible (visage) et très rapide d’action, la prise en charge ne dépassant pas 20 minutes.
Cette technique réflexogène est celle qui évolue le plus aujourd’hui. Dans différents pays d’Europe et du continent asiatique, elle est étudiée par des médecins qui tentent de la perfectionner et de l’introduire dans le système de santé européen, comme c’est déjà le cas au Mexique et à Cuba.
L’Académie de Médecine Traditionnelle Chinoise de Pékin a reconnu le Dien Chan comme technique dont les résultats sont les plus rapides de toutes les thérapies connues à ce jour.
Le Professeur Bui Quôc Châu, qui a mis au point la méthode de multiréflexologie faciale, a également conçu de petits outils spécifiques tels que le détecteur, la roulette, le petit râteau… que j’utilise au cours des séances. Cette méthode s’organise autour de deux grands axes : les schémas de réflexion, qui permettent de prendre en charge le symptôme, et la carte des points BQC, qui renforce les effets obtenus par la création de formules de points. Afin d’augmenter l’efficacité du travail réalisé en séance, de petits patchs peuvent être placés sur certains points du visage. Ces patchs, imprégnés de menthol, camphre, etc…, maintiennent une chaleur au niveau des points stimulés. Ils ne sont appliqués que si l’absence d’allergie à leurs composants est avérée.
Pendant une séance de Dien Chan, le praticien interroge régulièrement le consultant sur son ressenti suivant les zones stimulées, ce qui lui permet d’adapter au fur et à mesure le protocole d’intervention.